La ruche

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Vous connaissez sans doute la ruche, la fameuse « maison des abeilles ». Ce qu’on appelle communément la ruche renvoie à la construction humaine installée pour accueillir une colonie d’abeilles domestiques Apis mellifera. Cependant, il y a deux choses à ne pas oublier :

  • Toutes les abeilles ne vivent pas dans une ruche ! En effet, sous nos latitudes, seule Apis mellifera est mellifère et donc utilisée pour la production. Une multitude d’autres espèces d’abeilles existent, moins connues mais tout aussi utiles, qui peuvent nicher dans des habitats très variés.744px-Ruche_sauvage
  • Dans la nature, l’abeille domestique n’a de structure construite et s’établit bien souvent dans des endroits abrités pour y construire sa ruche : des troncs creux, anfractuosités dans la roche, etc. Plus rarement, elle peut s’établir sous une branche d’arbre, ce qui expose davantage la colonie à l’humidité et aux intempéries.

 

 

 

Pour en revenir à la ruche moderne, celle que nous voyons bien souvent, il en existe plusieurs modèles. La plus utilisée en France est la rucdadanthe dite « Dadant ». Elle est composée d’un plancher, habituellement en bois ou en plastique ; d’un corps de ruche avec 10 cadres amovibles où les abeilles stockeront du pollen, du miel, et les larves ; une ou des hausses avec 9 demi-cadres où seul le miel sera stocké ; un couvre cadre ; et un toit protégeant le bois des intempéries.

 

 

 

 

Il existe de nombreux autres modèles de ruches, certaines de structure différentes (ruche kenyane trapézoïdale ; ruche warré carrée à barrettes sans cadres amovibles…), d’autres plus traditionnelles en terme de forme et de matériaux de construction (paille, argile…). Cette diversité de modèles donne lieu à des pratiques apicoles bien différentes.