Retour sur la conference Abeilles sauvages, les decouvrir, les accueillir

Salle de conference abeilles

 

Le 1er Avril, nous organisions un cycle de conférence autour des abeilles de ruche et des abeilles solitaires. Les jours qui suivent, nous vous proposerons des résumés de chacune de ces conférences. Nous commençons avec la première, présentée par Vincent Albouy, entomologiste amateur, ancien attaché au Muséum national d’Histoire Naturelle de Paris et président d’honneur de l’Office Pour les Insectes et leur Environnement.

1. Abeille sociale, abeille solitaire

Il existe de nombreuses espèces d’abeilles. Celle que nous connaissons le plus, l’abeille de ruches, est une espèce sociale, qui peut être domestique ou sauvage, et qui s’organise en colonie. On l’appelle abeille mellifère, puisqu’elle est la seule espèce à  produire du miel.

Les abeilles solitaires représentent la majorité de la classe, puisqu’il existe 900 espèces d’abeilles solitaires en France. Pour la plupart de ces espèces, un toupet blanc permet de distinguer le mâle. Chaque abeille visite en moyenne 4000 fleurs par jour. Grâce à  leurs poils elles sont également plus résistantes au froid que les abeilles de ruche, pouvant supporter des températures jusque 8°C (contre 12°C pour les abeilles mellifères).

2. De nombreux nichoirs.

Cette variété d’espèce implique qu’il existe également une grande variété d’habitats. Certaines abeilles sont charpentières (qui creusent des galeries dans le bois mort), tapissières (qui nichent dans des cavités préexistantes), maçonnes (qui utilisent un mélange de sable et d’argile pour construire son nid), fouisseuses (qui creusent leur nid dans différents types de sols). Il existe également des abeilles dites coucou qui utilisent le nid d’autres espèces pour y pondre leurs larves.

collete

3. Et si on aidait les abeilles ?

Comment aider les abeilles, et tout particulièrement les abeilles solitaires ? Tout d’abord éviter les insecticides chimiques, même ceux dit « bio » car ils contiennent eux aussi des toxines néfastes pour les abeilles. Nous pouvons également leur fournir gîte et couvert, en installant des nichoirs. Les abeilles pourront ensuite polliniser les fleurs se trouvant dans un rayon de 200 à  300m, il est donc très important de faire attention à  l’endroit où celui-ci est installé.

Tous les nichoirs existant dans la littérature n’ont pas la même efficacité, et cela dépend directement des besoins de l’espèce cible. Par exemple les osmies, qui peuvent nicher dans des tiges creuses, manquent de lieux où nidifier. Les nichoirs à  osmies seront ainsi très utilisés (si bien placés). Les bourdons en revanche peuvent profiter des nids de petits mammifères, les nichoirs sont donc très peu utilisés.

 

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